Après la dégustation à Trinque Fougasse Sud, nous préparons celle de Trinque Fougasse Ouest (Montpellier), le 28 mars.
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C'est Balzac qui l'a dit et Honoré a mille fois raison. Car s'il y a évidemment de la convivialité et de la joie dans les vendanges, il y a aussi beaucoup de stress.
Pendant quelques semaines, à partir du milieu du mois d'août, le vigneron a un œil qui scrute ses raisins à la loupe et l'autre qui observe le ciel. De quoi provoquer un vrai strabisme. Le contrôle de la maturité et les conditions climatiques sont en effet les deux paramètres principaux qui déclenchent les vendanges. On comprend donc, au mieux sa vigilance, au pire son inquiétude pendant cette période difficile de l'année. La dernière du cycle, celle qu'il ne faut pas "louper" après un an de travail. L'objectif est simple : rentrer du beau raisin.
Nos parcelles sont vendangées séparément, selon le degré de maturité et exclusivement à la main. Cela permet d'effectuer, si nécessaire, un premier tri du raisin. Ainsi, seules les belles grappes se retrouvent dans nos caisses.
Le blanc et le rosé ouvrent le bal des vendanges ; les raisins sont récoltés très tôt le matin pour leur garder toute leur fraîcheur, garantie d'une meilleure préservation. Les parcelles réservées aux vins rouges suivent, dans un ordre qui n'est pas forcément identique d'une année sur l'autre.
Dans tous les cas, les caisses pleines sont amenées à la cave au fur et à mesure, afin de commencer les premières opérations : éraflage, foulage et tri. Le raisin est donc rapidement mis en cuve. Et le vigneron, une fois son raisin "rentré", peut enfin souffler et oublier la météo, tout en lançant les vinifications.